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Page:Choiseul-Meuse - Julie, ou J’ai sauvé ma rose, 1807.djvu/350

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qui pouvait en être l’auteur. Je sonnai Cécile (qui m’avait suivie a Naples), ne doutant pas qu’elle ne fût instruite, car elle seule pouvait avoir mis ce papier où je l’avais trouvé. Mais Cécile, à mon grand regret, protesta ne rien savoir. Mon incertitude et ma surprise redoublèrent encore le lendemain, en trouvant une seconde lettre au même endroit, quoique j’eusse ôté la clef du cabinet. Le jour suivant j’ordonnai à Cécile de ne pas le quitter. J’espérais par-là découvrir le mystère ; mais mon attente fut encore trompée. Ce fut dans mon forté-piano que je trouvai l’épître. On m’y conjurait, dans les termes les plus tendres, de daigner y répondre, et l’on m’indiquait, pour déposer ma lettre, un arbre creux qui se trouvait au