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Page:Choiseul-Meuse - Julie, ou J’ai sauvé ma rose, 1807.djvu/354

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ton le plus menaçant de quel droit on osait me priver de la liberté. Du droit du plus fort, me répondit-on ; du droit dont votre père s’est prévalu pour exercer la plus féroce de toutes les vengeances !

— Ciel ! que va devenir Rosa ? m’écriai-je en fondant en larmes, lorsqu’elle ne retrouvera pas son enfant chéri !

— Et vous ne vous inquiétez pas de ce que deviendra votre père, reprit l’inconnu d’un air inquiet et farouche ? hé quoi ! lorsque j’ai cru frapper ma victime dans l’endroit le plus sensible, me serais-je donc trompé ?

— Mais bénissez le ciel, poursuivit-il en se radoucissant, de ce qu’au lieu d’un tyran cruel, tel que devrait l’être pour vous le plus ardent ennemi de votre père vous ne