Aller au contenu

Page:Choiseul-Meuse - Julie, ou J’ai sauvé ma rose, 1807.djvu/375

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 108 )

me donna une clef de la grotte, qu’il s’était procurée par un des gens de M. d’Irini, qu’il ne voulut pas me nommer, et qui était le même qui s’était chargé de remettre toutes les lettres où je les avais trouvées.

Avec quelle joie je me revis dans le jardin de mon père ! Avec quel empressement je courus à l’appartement de Rosa !

Je la trouvai pleurant avec Cécile : je me jetai dans ses bras ; l’excellente Rosa pensa mourir de l’excès de sa joie. — Est-ce bien toi ? me disait-elle, est-ce bien ma Julie ? est-ce bien ma fille que je revois, que je serre dans mes bras ? Eh ! qu’es-tu devenue pendant un si long temps ? Qui a pu t’engager à quitter ta Rosa, à la jeter dans le désespoir ?

— Moi, vouloir vous quitter !