Page:Choiseul-Meuse - Julie, ou J’ai sauvé ma rose, 1807.djvu/396

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tale pour Auguste, fut pour moi assez ennuyeux ; mes refus avaient trop indisposé Auguste et Saint-Charles, pour qu’ils ne me boudassent pas ; le dernier, dont je ne me souciais nullement, reçut son congé dans les formes ; je me débarrassai par ce moyen d’un être incommode, et je m’en fis un mérite auprès d’Auguste, qui compensait les torts qu’il prétendait avoir à me reprocher. Nous retournâmes le même soir à Paris, avec autant de plaisir que nous en avions eu à le quitter.

Mes liaisons avec Auguste n’offrent rien de bien piquant. Je n’avais pas éprouvé d’amour pour lui. S’il avait un instant enflammé mon imagination, c’est que mon cœur se trouvait parfaitement libre. Il fallait toujours que j’aimasse, ou