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Page:Choiseul-Meuse - Julie, ou J’ai sauvé ma rose, 1807.djvu/418

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a défendu qu’on l’éveillât avant midi. Il faut que je le voie, reprit Cécile, j’apporte un billet de mademoiselle Julie. À ce nom, le domestique n’ose plus refuser, et va doucement frapper à la porte de son jeune maître : on ne lui répond pas ; il frappe de nouveau ; le silence continue : il veut ouvrir la porte ; Octave, qui ne s’enferme jamais, a mis les verroux. L’inquiétude s’empare du domestique, il enfonce la porte, il se précipite vers le lit de son maître. Octave est privé de sentiment, Octave n’est plus !…

On court chercher un médecin celui-ci rend un rayon d’espoir, auquel il défend presque de se livrer. Dans un coin de la chambre, il découvre un fourneau ; il n’y a plus de doute qu’Octave ne soit