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Page:Choiseul-Meuse - Julie, ou J’ai sauvé ma rose, 1807.djvu/419

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asphyxié ; mais il respire encore, peut-être est-il possible de le rendre à la vie !

La nature seconde les efforts de l’art ; Octave reprend connaissance, il semble sortir d’un songe pénible, il demande ce qu’on lui veut ? Je viens de la part de madame, lui dit Cécile, vous apporter ce billet. Donnez, répond l’impatient Octave, et ranimant ses forces, il saisit d’une main tremblante le billet que voici :

« Si vous étiez coupable, vous auriez raison de vouloir vous punir ; mais vous n’êtes que malheureux, il ne vous faut que des consolations, je me charge de vous les donner ; si vous m’aimez, vivez pour vous en rendre digne. »

Oui, dites-lui que je vivrai, dit Octave à Cécile, et que ce sera pour l’adorer toujours.