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Page:Choiseul-Meuse - Julie, ou J’ai sauvé ma rose, 1807.djvu/469

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l’on dormait au château y attiraient la plus brillante société ; nous jouions la comédie, nous donnions des bals, des concerts : enfin nous rassemblions à la fois les plaisirs bruyans de la ville et les amusemens plus simples, mais non moins variés du hameau.

Il ne me manquait qu’une chose pour rendre mon bonheur parfait, c’était un être digne de le partager ; mais après avoir aimé Octave et Bellegrade, quel mortel pouvait m’intéresser !

Plus ma conquête parut difficile, et plus on y mit de prix. On employa tout pour me soumettre ; les aimables du jour s’en firent un point d’honneur. Je m’amusai de l’espoir des uns, je m’enorgueillis des efforts des autres ; mais tous me trouvèrent également inflexible.