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Page:Choiseul-Meuse - Julie, ou J’ai sauvé ma rose, 1807.djvu/506

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contestables. Accoutumée à me faire obéir, je ne renoncerai jamais à cette douce habitude. Attendez-vous donc à de nombreux caprices, et surtout soyez prête à tous les sacrifices qu’il me plaira d’exiger.

— Je n’hésite pas à vous le promettre, répondit Caroline avec feu, pourvu qu’à votre tour vous preniez l’engagement de vous soumettre à toutes mes amoureuses fantaisies.

— D’accord, mais je veux m’assurer de suite de la sincérité de vos promesses ; le congé de Versac sera le prix de mes nouvelles faveurs.

— Le congé de Versac ? Qu’exigez-vous ? En quoi cela peut-il intéresser nos plaisirs ?

— Caroline, vous oubliez mes conditions : je veux bien vous les répéter encore ; mais gardez-vous, après cela, d’hésiter à me satisfaire ! Je