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Page:Choiseul-Meuse - Julie, ou J’ai sauvé ma rose, 1807.djvu/508

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Leur basse flatterie m’inspirait presque du dégoût ; elles me traitaient comme une femme ! Une beauté fière, voilà ce que j’ai vainement cherché jusqu’alors, voilà l’objet que j’aimerai toujours ! Oui, ma bien-aimée, dès aujourd’hui je romps avec Versac, je ne veux plus vivre que pour toi !

Je quittai Caroline, enchantée d’avoir si bien réussi dans mes projets ; je me vengeais de Versac, et je soumettais ma plus grande ennemie ; quel triomphe !

Lorsque je fus rentrée, ma tante me dit qu’elle avait été très-surprise de me voir accepter la proposition de Caroline. Vous ne pouviez souffrir cette dame, ajouta-t-elle ; d’où vous vient donc cette amitié subite ? Je lui répondis que Caroline était en effet plus aimable que je ne