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Page:Choiseul-Meuse - Julie, ou J’ai sauvé ma rose, 1807.djvu/509

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l’imaginais, et que j’étais revenue avec plaisir de la prévention que j’avais contr’elle.

J’ai reçu pendant votre absence, ajouta Rosa, des lettres de Paris ; Saint-Albin me mande entr’autres choses, que Céline, cette fille abominable, sur le compte de laquelle je m’étais si fort abusée, vient de trouver, dans les suites de son libertinage, une mort digne de sa vie. Je frémis en écoutant ce récit. Voilà pourtant, me dis-je, où conduit le désordre des passions. Si je m’étais livrée à la violence des miennes, peut-être aussi coupable que Céline aurais-je été punie d’une manière non moins terrible ! Mais tirons un voile sur cet affreux tableau, le souvenir m’en est trop pénible.

Il y avait aussi des lettres pour moi ; je reconnais l’écriture d’Oc-