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Page:Choiseul-Meuse - Julie, ou J’ai sauvé ma rose, 1807.djvu/513

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se priver des plaisirs nombreux que l’on trouve rassemblés chez elle.

» Mon aimable amie (poursuivait Octave) est sûrement impatiente d’apprendre où j’ai fait la connaissance de Mélanie ; c’est au milieu d’une onde transparente qui seule servait de voile à ses charmes, que j’ai vu pour la première fois cette nouvelle Cypris. J’allais me baigner ; après avoir pris un billet à la porte, j’entrai (par pure distraction, je vous jure) du côté où se baignent les femmes. J’ouvre un cabinet, et le premier objet qui frappe ma vue, est le corps le plus beau, le plus blanc, j’aurais dit le plus parfait, Julie, si en me rendant le plus heureux des hommes vous ne m’aviez pas fait connaître la véritable perfection ; mais enfin, après vous, c’est ce que