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Page:Choiseul-Meuse - Julie, ou J’ai sauvé ma rose, 1807.djvu/533

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dans un état de pure nature ; loin d’opposer de la résistance, j’imite son empressement ; les nouvelles beautés qui s’offrent à notre vue nous arrachent un cri d’admiration, et suspendent nos brûlantes caresses !

— Nos mains, qui pendant un instant semblaient avoir respecté tant d’attraits, s’égarent avec un nouveau délire, Caroline me prend dans ses bras, m’entraîne sur l’ottomane, et m’oblige à prendre l’attitude d’Aglaé. Je suis à demi couchée, ma tête repose sur l’un de mes bras, j’ai le pied droit sur l’ottomane, le genou élevé, la jambe gauche que rien ne soutient se balance avec mollesse. Cette heureuse position laisse voir à découvert mes plus secrets appas. Caroline, non moins curieuse que Vénus, en prend la posture, elle est pré-