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Page:Choiseul-Meuse - Julie, ou J’ai sauvé ma rose, 1807.djvu/85

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jamais comment me refuser. Après avoir résisté quelque temps, voyant que je montrais toujours le même désir, elle s’adressa à M. de Saint-Albin : Si j’osais vous prier, lui dit-elle, de vous charger d’un enfant gâté, je le ferais avec grand plaisir ; mais je crains de mettre votre complaisance à une trop rude épreuve. Vous ne pouvez jamais trop exiger de moi, répondit-il d’un air indifférent ; je mènerai Julie voir des marionnettes, c’est un plaisir de son âge. Fort bien, répondit Rosa, elle m’en avait déjà parlé ; vous me rendrez un double service en lui faisant passer cette nouvelle fantaisie.

M. de Saint-Albin ayant atteint son but, il résolut de ne pas laisser échapper une occasion aussi favorable. Il n’imaginait pas pouvoir trou-