dos de Blanchot. Il m’ennuie, ce vieux, qui veut toujours qu’on soit habillées avec de la toile à sac et les cheveux tendus !
— Je crois qu’il n’est pas très content de la deuxième classe, tout de même, remarque Marie Belhomme ; si tu ne l’avais pas amadoué avec la musique !
— Dame, fait Anaïs, sa classe, Mlle Lanthenay s’en occupe un peu… par-dessous la jambe.
— Tu as des mots ! Elle ne peut pas tout faire, voyons ! Mlle Sergent l’a attachée à sa personne, c’est elle qui lui fait sa toilette le matin.
— Ça, c’est une blague ! crient à la fois Anaïs et Marie.
— Pas le moins du monde ! Si jamais vous allez au dortoir et dans les chambres des sous-maîtresses (c’est très facile, on n’a qu’à monter de l’eau avec les pensionnaires) passez la main au fond de la cuvette de Mlle Aimée ; et ne craignez pas de vous mouiller, il n’y a que de la poussière.
— Non, c’est trop fort tout de même ! déclare Marie Belhomme.
La grande Anaïs n’ajoute rien, et s’en va songeuse ; sans doute, elle racontera ces aimables détails au grand gamin avec lequel elle flirte cette semaine. Je sais très peu de choses de ses fredaines ; elle reste fermée et narquoise quand je la tâte là-dessus.