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Page:Compère Mathieu - Les Pantins des boulevards, ou bordels de Thalie, 1791.djvu/115

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89
DES BOULEVARDS

Dans l’île de Cythère,
Tout est commun
Le devant le derrière
Ne font plus qu’un.

Allez en paix, ma fille, et ne péchez plus.

(À Robin.)

À ton tour, goujat ; car ne crois pas que tes habits brillants m’en imposent ; je lis dans ton cœur à travers tes habillements, qui ne me montrent tout au plus qu’un gueux revêtu, un portefaix habillé.

robin.

J’ai cela de commun avec bien d’autres dont la source n’est pas plus illustre ; en quittant Rouen et le faubourg Saint-Sever, où par la grâce du ciel mon père était un pauvre savetier, je vins avec une femme m’établir paillasse sur des tonneaux au quai de la Ferraille.