Aller au contenu

Page:Contes chinois publies par Abel-Remusat, 1827, tome troisieme.djvu/140

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Lorsqu’on eut battu trois fois du tambour, le juge entra dans la salle, et tous ceux dont le nom avait été distingué s’avancèrent pour le saluer. Quels sont les candidats heureux, de manda-t-il alors ? Je les prie de se placer à part, afin que je puisse leur parler. Quand il eut fini ce discours, l’huissier lut sa liste tout haut. Outre Tsi-tsin, il aurait dû en paraître trois autres, mais il n’y en avait que deux présens, et ils étaient tous deux mariés, celui qui ne l’était pas était absent.

Alors le juge s’écria : Comment se fait-il que dans une circonstance comme celle-ci, il ne soit pas ici ? C’est un de mes amis, répondit Tsi-tsin, et il demeure dans le même district que moi ; n’ayant pas été prévenu de l’affaire d’aujourd’hui, il ne sera pas venu. Est-ce vous, monsieur, qui êtes le gradué Tsi-tsin, lui dit le juge ? J’ai ad-