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Page:Contes chinois publies par Abel-Remusat, 1827, tome troisieme.djvu/177

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nières paroles, il se prosterna encore quatre fois, arrosant la terre de ses larmes.

Ensuite il demanda à voir la dame pour lui faire son compliment ; elle s’excusa deux ou trois fois de paraître. Wang-sun (c’est-à-dire le petit-fils du roi) représenta que selon les anciens rits, les femmes pouvaient se laisser voir lorsque les intimes amis de leur mari lui rendaient visite. « J’ai encore, ajouta-t-il, plus de raison de jouir de ce privilége, puisque je devais loger chez le savant Tchouang-tseu, en qualité de son disciple. »

À ces instances, la dame se laisse fléchir, elle sort de l’intérieur de sa maison, et, d’un pas lent, elle s’avance dans la salle pour recevoir les complimens de condoléance ; ils se firent en peu de mots et en termes généraux.

Dès que la dame les belles ma-