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Page:Contes chinois publies par Abel-Remusat, 1827, tome troisieme.djvu/20

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le cas pour ceux qui possèdent l’empire, que n’ont pas à craindre les hommes de condition ordinaire ?

Je vais maintenant parler d’un personnage éminent par son bon sens, et d’un autre qui en était dépourvu, afin que l’un et l’autre puissent servir d’exemple au monde. Le patrimoine de ces deux hommes n’équivalait pas à une tuile du palais de Thang-yeou, ou à une brique des murailles de Iu-chin. Mais pourquoi, en parlant de gens d’une condition aussi inférieure, fais-je usage d’une comparaison aussi élevée ? La raison en est que l’un des deux se nommait Thang et l’autre Iu. On prétendait qu’ils descendaient de Thang-yeou et de Iu-chin, et qu’ils en avaient tiré leurs noms comme étant issus d’eux en ligne directe. Ayant à peindre les descendans, je fais donc un emprunt