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Page:Contes chinois publies par Abel-Remusat, 1827, tome troisieme.djvu/26

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vêtemens les plus simples, il ne cherchait de même que les amusemens les moins coûteux. Dans ses désirs, il ne différait de ceux de son père qu’en ce qui concernait les maisons : sur ce point l’économie ne lui plaisait pas. La maison qu’il habitait ne lui semblait pas égaler la plus obscure dépendance de celle d’un homme riche, et il en était tout-à-fait honteux. Il aurait voulu bâtir, mais il craignait de commencer, de peur que les moyens ne lui manquassent. Il avait entendu dire : « Qu’il vaut mieux acheter une vieille maison que d’en bâtir une nouvelle. » Consultant donc son père, il lui dit : « Si nous pouvons acheter une belle maison qui nous convienne, nous chercherons ensuite à acquérir un jardin. et nous y ferons bâtir une bibliothèque, telle que

    examens, c’est-à-dire après trente ans, à moins qu’ils ne soient dans certain cas d’exception.