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Page:Corneille, Pierre - Œuvres, Marty-Laveaux, 1862, tome 4.djvu/245

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CLITON.

Si quelqu’un l’entend mieux, je l’irai dire à Rome.

DORANTE.

Elle ne me hait pas, à ce compte ?

SABINE.

Elle ne me hait pas, à ce compte ?Elle ? non.

DORANTE.

M’aime-t-elle ?

SABINE.

M’aime-t-elle ?Non plus.

DORANTE.

M’aime-t-elle ?Non plus.Tout de bon ?

SABINE.

1660M’aime-t-elle ?Non plus.Tout de bon ?Tout de bon.

DORANTE.

Aime-t-elle quelque autre ?

SABINE.

Aime-t-elle quelque autre ?Encor moins.

DORANTE.

Aime-t-elle quelque autre ?Encor moins.Qu’obtiendrai-je ?

SABINE.

Je ne sais.

DORANTE.

Je ne sais.Mais enfin, dis-moi.

SABINE.

Je ne sais.Mais enfin, dis-moi.Que vous dirais-je ?

DORANTE.

Vérité.

SABINE.

Vérité.Je la dis.

DORANTE.

Vérité. Je la dis.Mais elle m’aimera ?

SABINE.

Peut-être.