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Page:Corneille, Pierre - Œuvres, Marty-Laveaux, 1862, tome 4.djvu/271

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relojero ni relojes.
Dádmele, dijo su padre,
porque yo ese cargo tome.
Pues entónces, doña Sancha
(que este es de la dama el nombre),
á quitármele del pecho
cauta y prevenida corre,
antes que llegar él mismo
á su padre se le antoje.
Quitémele yo, y al darle,
quiso la suerte que toquen,
á una pistola que tengo
en la mano, los cordones.
Cayó el gatillo, dió fuego ;
al tronido desmayóse
doña Sancha ; alborotado,
el viejo empezó á dar voces.
Yo viendo el cielo en el suelo,
y eclipsados sus dos soles,
juzgué sin duda por muerta
la vida de mis acciones
, etc.

Après le siège et la capitulation, un détail qui ne pouvait passer de l’espagnol en français, est cette licence obtenue de l’évêque.

Partió á dar cuenta al obispo
su padre, y volvió con órden
de que el desposorio pueda
hacer qualquier sacerdote.
Hizóse
, etc.

Le valet n’a pas suivi ses maîtres à cette promenade d’Atocha ; dans le français, au contraire, il entend tout, et reste ému lui-même d’une si étrange histoire. Cette différence vaut à Corneille une scène charmante qui est toute à lui[1].

Dans les petits mouvements de la fin de notre deuxième acte, le spectateur peut regretter de ne pas entendre lire tout haut, comme dans l’espagnol, les deux billets, l’un de rendez-vous nocturne, l’autre de cartel ; car la rédaction très-courte de ces deux appels entre bien dans le ton romanesque de l’aventure. Ils sont d’ailleurs remis à Garcia plus convenablement, chez lui, le matin. Sa fatuité s’exprime comme celle de Dorante (Je revins hier au soir de Poitiers, etc.[2]) :

Tan terribles cosas hallo
que sucediéndome van,

  1. Acte II, scène vi, vers 686-705.
  2. Acte II, scène viii, vers 720-724.