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Page:Correspondance d’Eulalie, 1785.djvu/250

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„ connoître, l’appartement que vous venez de voir eſt pour celle qui vous remplacera. Je déſire que vos charmes brillent ſur le théâtre de la capitale. Mais ils ſeront en concurrence avec tant d’autres qu’ils pourront être éclipſés. Vous pouvez, Mademoiſelle, après avoir lu cette lettre, vous en aller chez vous, où je ne remettrai le pied de la vie. Votre ancienne dupe. ”

Quoi que je fuſſe outrée de cette lettre je cachai mon dépit et un moment après j’envoyai chercher un fiacre diſant que Monſieur tardoit trop à venir me reprendre et que j’avois affaire chez moi. O ! tiens ma bonne amie, je ne me poſſède pas. Moi avoir été jouée par un homme. Quel affront ! je m’en vengerai ſurement.