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Page:Courouble - La Famille Kaekebrouck,1902.djvu/202

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LA VENGEANCE DE Mme POSENAER

Il cherchait alors ce qui avait bien pu l’enchanter dans une telle femme et s’avouait que c’étaient seulement ses fanfreluches. Il ne l’aimait plus, qu’elle le retenait encore par les séductions d’un amour coquet, en dentelles et nœuds de soie. Et puis, elle était tout de même « bien tournée », comme on dit.

Mais le cœur de Ferdinand n’était plus satisfait.

Au sortir des étreintes défendues, des aspirations vers une tendresse honnête, tranquille, le jetaient en des spleens toujours plus longs. Alors, la « demoiselle » de son chef de bureau, la rouge Emma Verbist, trouva même grâce à ses yeux. Il s’interrogeait avec inquiétude : le bonheur était peut-être dans les bras de cette dondon…

Oh, le radieux jour de printemps qui l’avait enfin délivré des remords et du doute, en découvrant à ses regards charmés Thérèse Verhoegen, la jolie fille du cordier !