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Page:Courouble - La Famille Kaekebrouck,1902.djvu/210

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LA VENGEANCE DE Mme POSENAER

tre une robe d’hiver, n’est-ce pas ? Mes autres ne tiennent plus ensemble. Elles sont en loques. Vous voulez voir ?

— Merci, s’écria M. Posenaer, et, gaiement, il prit le bras de sa femme qu’il baisa au front, comme pour se faire pardonner une innocente moquerie. — Allons, Charlotte, ne pleurez pas. Tenez, j’irai tantôt moi-même chez la couturière pour demander votre costume…

— Och, dit-elle radoucie, en entrant dans la salle à manger, cette Madame Van Doren, c’est tout de même une assommante ! Elle m’avait bien promis, déjà pour hier matin. Je pouvais y compter sans faute, sans faute. Oui et voilà, c’est chaque fois la même chose, elle vous laisse en plan. Et ce n’est pas, maintenant, que je ne lui avais pas dit !