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Page:Courouble - La Famille Kaekebrouck,1902.djvu/211

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III


Joseph Kaekebroeck et sa femme arrivèrent seulement vers neuf heures, comme finissait la première partie du concert. On les accueillit avec de vifs reproches.

— Excusez-nous, s’écria Joseph, mais ce n’est pas de notre faute.

— Oui, Albert nous a fait la farce, affirma Adolphine. Il ne voulait pas s’endormir. On aurait dit que le petit coquin savait que nous allions au concert. Oh, il remarque déjà tout, vous savez ! Il faisait une vie !

M. Verhoegen les engagea à s’asseoir rapidement :

— On est déjà venu demander plus de cent fois si ces deux chaises étaient disponibles. Hein, quelle cohue !