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Page:Courouble - La Famille Kaekebrouck,1902.djvu/221

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LA VENGEANCE DE Mme POSENAER

la conversation sur le sujet qui lui tenait à cœur, quand Mme Kaekebroeck, d’une simple phrase, fournit ingénument la transition si vivement cherchée.

— Tenez, dit-elle en désignant une jeune dame assise à quelque distance, ça est justement la robe de voyage de Thérèse, n’est-ce pas, M. Verhoegen ?

En entendant prononcer le nom de sa fille, le cordier, que la musique assoupissait doucement, s’était redressé en sursaut.

— Mais oui, clamèrent en même temps les Rampelbergh et les Posenaer, mais c’est juste, vous ne dites rien des jeunes mariés ! Est-ce que vous avez encore reçu des nouvelles ? Où est-ce qu’ils sont à présent ? Nous sommes curieux…

Sous ces questions pressées, le père Verhoegen sourit d’un air de satisfaction. Il répondit en se rengorgeant un peu :

— J’ai encore reçu cet après-midi à quatre heures une petite carte de Thérèse. Cher cœur ! Ils se portent très bien savez-vous…

— Et Joseph a reçu une lettre de Ferdinand, s’écria Adolphine, une longue lettre très comique. C’est tout de même un amusant, ce Mosselman ! Il dit…