Aller au contenu

Page:Courouble - La Famille Kaekebrouck,1902.djvu/279

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

défait, la gorge nue, elle rougit et, croisant les bras sur sa poitrine du geste charmant de la Vierge antique :

— Frans, Frans, emmène-moi !

M. Posenaer enleva sa femme comme une plume et se mit en marche vers le plus proche hôtel.

Une foule immense le suivait.

Il monta lentement l’escalier de la digue. Vu de dos, il était vraiment majestueux et semblait un sublime sauveteur qui vient de repêcher une noyée…

Septembre était venu avec ses opulents nuages qui amortissaient les feux du soleil et faisaient la température d’une douceur exquise. Et la mer chatoyait, verdoyait comme une immense prairie où bondissent de joyeux agneaux blancs.

Depuis longtemps, le père Verhoegen avait quitté ses amis afin de rejoindre les époux Mosselman qui rentraient enfin à Bruxelles après deux mois d’absence.

M. et Mme Rampelbergh annonçaient leur départ pour la fin du mois. Mais les Kaekebroeck