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Page:Courouble - La Famille Kaekebrouck,1902.djvu/70

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LES FIANÇAILLES

Ils entrèrent dans une grande salle pleine de lumières et de vues de Suisse.

Aussitôt, une foule de gamins et de gamines — des petits Spruyt et des petits Platbrood mêlés — s’élancèrent dans les jambes de Joseph Kaekebroeck en poussant des cris de joie.

Il les embrassa gentiment.

— Comment, vilains, vous n’êtes pas encore couchés ! gronda Adolphine. Allons, hioup, dans votre lit ! Vous ne saurez pas vous lever demain.

Vite, elle les rassembla et, les poussant devant elle comme un troupeau de gais cochonnets :

— En avant et plus vite que ça ! — Je suis de retour dans dix minutes, ajouta-t-elle en envoyant un baiser à Joseph.

Elle disparut avec les enfants qui se bousculaient joyeux et criaient : « Bonsoir, bon papa ! Bonsoir, bonne maman ! »

Alors, Joseph, alla respectueusement saluer M. et Mme Van Poppel qui somnolaient dans leurs fauteuils.

Il donna ensuite une tape amicale sur les joues d’un garçonnet et d’une fillette qui, assis sur une