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Page:Courouble - La Famille Kaekebrouck,1902.djvu/71

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DE JOSEPH KAEKEBROECK

haute chaise, égrenaient leur chapelet, à côté des bons vieillards. Après quoi, il vint serrer la main à deux petites demoiselles, les cousines germaines Maria et Pauline, occupées en ce moment à mesurer une immense nappe.

Ses politesses n’étaient point finies. Il dut encore s’étonner de l’absence des parents Platbrood et Spruyt.

Oh ils se portaient très bien. Les premiers étaient allés, comme tous les samedis, faire leur partie chez les Rampelbergh. Les seconds, venus de Turnhout, à l’occasion de la première communion de leur fils Ernest — autorisé par faveur à communier dans la paroisse de sa cousine Platbrood — « comme de juste » ils profitaient de leur séjour dans la capitale et s’étaient rendus au theïatre

— Eh bien, Kaekebroeck, interrompit brusquement M. Van Poppel fatigué de tous ces détails, vous voyez, on met la table pour demain. Ça est toute une histoire ! Hein, vous allez aider ?

— Mais je ne suis venu que pour ça ! répondit gaiement Joseph. Allons, Platbrood, et vous mesdemoiselles, à la besogne !

Toutefois, il voulut d’abord éprouver la résistance des rallonges. Hein, si ça « triboulait » ? On