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Page:Courouble - La Famille Kaekebrouck,1902.djvu/97

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DE JOSEPH KAEKEBROECK

prit gaillardement la taille et regardant de coin, avec une figure à la Jan Steen :

— On voit bien alors, dit-il avec sentiment, que vous ne m’avez encore jamais vu en pans volants !

Ce fut un sursaut général. On se tordit pendant dix minutes, montre en main…

Comme on apportait les grandes « Catherine », une troupe d’enfants s’élança brusquement dans la salle.

Les dames s’en emparèrent, les cajolèrent avec tendresse et remplirent leurs poches de bonbons.

Puis, quand ils eurent essuyé les baises de tous les invités, on pria les silencieuses cousines Maria et Pauline qui, visiblement, n’en pouvaient plus d’être assises, de les aller mettre coucher.

Alors, M. et Mme Van Poppel se levèrent avec solennité et tout le monde passa dans la salle voisine où le café fut servi.

Ce petit pochard d’Ernest jugea le moment propice pour reparaître sans la moindre gêne. Il était complètement guéri. Pourtant, dans la crainte d’une nouvelle catastrophe, on l’engagea