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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/120

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bouche sous les yeux, il s’appuyait délicieusement remué aux belles fesses satinées de la boïarine, et son plaisir s’augmentait d’un sentiment de vanité.

Il la servit trois fois ainsi naviguant sans désemparer, lançant tout dans le sein au risque d’y déposer un petit Yvan. La maîtresse devait goûter un plaisir ineffable, le jeune serf s’en apercevait à tous les indices révélateurs, à l’entrée qui se rétrécissait, et à certaine humidité. D’ailleurs les tendres fesses de la noble dame racontaient aussi à leur façon, le plaisir que goûtait le séjour voisin, mais jamais elle ne se trahit par le plus léger soupir.

Elle le renvoya ensuite, lui montrant la porte d’un geste de reine à son sujet. Yvan reprit ses habits et redescendit aux écuries. Il y avait à peine deux heures qu’il était à sa besogne, quand on vint l’aviser que sa maîtresse le mandait de nouveau dans ses appartements. Quand il entra, la boïarine était dans la même tenue. Elle lui montra des verges en lui disant.

— Te sens-tu le courage de recommencer à me fouetter comme tout à l’heure ? Ou