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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/134

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tait sur la faveur dont elle jouissait auprès de sa maîtresse, pour trouver dans le fils l’indulgence à laquelle sa mère l’avait accoutumée.

Le jeune barine avait fait pencher Mina en avant et glissé sa main sous les jupes, qui se relevèrent à mi-jambes. Nous n’avions pas besoin de nous demander ce qu’il faisait là haut, c’était dans les habitudes du vicieux garçon de plonger sa main dans les combles. Mais il restait bien longtemps dans les régions visitées, il ne finissait pas de tripoter les appas de là-haut. Enfin il souleva les jupes les tournant sur les reins où la chemise alla les rejoindre, découvrant le superbe postérieur ivoirin qu’on aurait deviné ne pas avoir été fouetté depuis longtemps si nous ne l’avions pas su.

Nous avions les yeux fixés sur cette chair unie, intacte, jalouses de la faveur qui la protégeait contre les verges meurtrières, et nous escomptions d’avance le plaisir que nous allions avoir à la voir endommagée, car le jeune barine ne se fera pas faute de taper dur et sec. Il a sous la main un terrain de manœuvre comme il les aime, vaste,