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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/136

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fesses que sa mère lui envoyait à fouetter, il choisit un martinet de douze lanières de cuir souples et minces, dont il se servait pour les petits culs des fillettes.

Nous nous demandions s’il allait la faire passer par tous les degrés de la torture. Ah ! bien, oui. Il la fouetta comme il l’avait fessée, lentement, doucement, lui appliquant ainsi une cinquantaine de coups de martinet très indulgents. Les lanières s’enroulaient autour des fesses, enveloppant toute la surface, marquant la peau en rouge aussitôt effacé.

Les fesses jouaient comme dans l’application sévère des verges. Mais ici, c’était, paraît-il, un jeu voulu, volontaire et intéressé. Intéressé, car le jeune barine, qui la fouettait en face avait ce spectacle excitant sous les yeux. Nous ne tardâmes à avoir la preuve flagrante de l’intérêt qu’elle avait à ces mouvements lascifs.

La flagellation ainsi menée lentement dura dix minutes, moins que la fessée. Le savant jeu des fesses cessa avec la correction. À ce moment la croupe monta dans l’espace, se dandina un moment, montrant