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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/255

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la modiste, où elle vint le rejoindre aussitôt avec la tendre victime, qui ne se doutait pas de ce qui lui pendait au derrière. Elle regardait le monsieur qui était là, se demandant ce qu’on lui voulait. Elle le sut bientôt. Madame la mit toute nue. La pauvre fille rougit et tout son corps s’empourpra de honte.

Elle avait de fort jolis tétons pour son âge. Le monsieur les caressa un moment, puis descendit au petit gazon doré, souriant à la vue de cette petite garniture dans son printemps sur un corps aussi bien roulé.

Madame la conduisit vers le lit, la faisant incliner en avant, le haut du corps sur la couverture. La jeune fille ne devinait toujours pas ce qu’on lui voulait dans cette posture. Elle supposait cependant que le monsieur avait acheté son pucelage, et qu’il voulait le prendre ainsi, bien que ce ne dut pas être facile de le conquérir par dessous les fesses. Elle savait d’ailleurs, pour avoir vu des couples l’un sur l’autre, que ce n’est pas ainsi qu’on pratique l’amour.