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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/282

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des mains, bien inutile, pour m’obliger à le téter jusqu’au bout. Les haut-le-cœur, les vomissements comme ici, mais tout de suite.

J’attribuais çà là bas à ma grand répugnance, mais ici, j’avais bu par plaisir. Il me dit que cette répugnance ne passerait jamais. Aussi depuis cet accident, jamais je ne me suis avisée, même dans le feu de l’action, d’absorber ce sirop indigeste.

Nous passâmes la nuit comme le précédente, lui logé dans le fourreau appuyé sur mes fesses. Je jouis pendant qu’il montait au ciel, toujours avec le frétillement habituel. Il était surpris d’une pareille promptitude, après une soirée aussi bien remplie.

Il s’endormit sur mon épaule ses deux mains refermées sur mes tétons. Il put avoir plusieurs fois dans la nuit l’occasion de constater des titillations produites par le contact continu de son outil contre mon bouton.

Tout le temps qu’il me garda, il me garda quinze jours, les soirées et les nuits furent toutes semblables pour moi. Pour lui, il