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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/299

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laquelle il y avait des martinets de cuir et des martinets de cordes de toutes les dimensions.

Elle se fit apporter son ouvrage par une grande fille, qui devait approcher de la vingtaine, qui le lui remit en tremblant. Elle l’examina sur toutes les coutures. Elle fit une grimace significative.

— Le martinet va t’apprendre, Tania, à faire des points long d’une aune.

La jeune fille vint s’agenouiller devant la fouetteuse, le buste allongé entre les cuisses qui s’élargirent de façon que le buste et la figure disparurent à moitié. La sous-maîtresse vint la trousser, et mit au jour un joli postérieur rose, rebondi par la pression exercée par les genoux de la fouetteuse sur les hanches de l’agenouillée, dont les cuisses serrées empêchaient de voir la fente dont on apercevait à peine les bords vermeils sous le creux bouché des fesses.

Je me demandais pourquoi cette bizarre façon de fouetter les ouvrières. Était-ce pour nous offrir le spectacle en exemple, ou pour quelque autre raison ? La fouet-