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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/310

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de retour. Je dus descendre ma croupe sur sa figure, tandis que je plongeais dans ses cuisses.

Je sentis ses crocs mordre dans mes chairs, serrant légèrement, pendant que sa main droite me giflait sur les hanches, sur mes fesses, sur mes cuisses, partout où elle pouvait atteindre. Quand son bouton se mit à frétiller, ses crocs s’enfoncèrent dans mes chairs, et je sentis un cruelle morsure. Je ne lâchai pas prise, elle aurait été capable d’emporter le morceau.

Je la léchai pendant une heure, toujours mordue par cette cannibale. Tu peux compter sur mes fesses le nombre de fois qu’elle a joui cette enragée, car la trace des crocs paraît encore.

Elle se troussa, et me mit ses fesses sous le nez. Il y avait douze râteliers bleus. Elle l’avait mordue toutes les cinq minutes cette enragée.

Une petite boulotte, qui pouvait avoir seize ans, prit la parole en ces termes :

— Moi, à mon arrivée dans ce b…el, lorsqu’on m’enleva à ma mère, il y a un an, je reçus deux fois le fouet à quelques