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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/442

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précéda leur épanchement, et ne cessa qu’avec la chevauchée.

Ce n’était pas fini ainsi. Le mari me présenta le postérieur satiné de sa femme, que je dus embrasser dans le bas, et le darder de petits coups de langue. Puis il la renversa sur ses cuisses, je dus m’agenouiller devant le chat de la jeune femme, que je dus bouffer pendant une demi-heure, pour tirer trois fois des perles à son petit clitoris.

Ces deux époux s’étaient si bien trouvés du bon matelas charnu, très large, et, ce qui ne gâtait rien, toujours brûlant, ainsi que de ma langue experte, qu’ils faisaient monter de temps en temps le bon sommier élastique. La séance se terminait toujours par une conversation en trois points, qui durait une demi-heure plus ou moins.

Un jour les Grands-Ducs donnèrent une fête intime à leurs amis. J’avais alors dix-neuf ans, et tous mes charmes s’étaient richement développés. Comme c’était en plein été, le ballet se dansa sur une pelouse om-