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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/45

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fesses, que je ne connais pas non plus, mais que je vais bientôt connaître et bien connaître je t’assure ainsi que ton charmant derrière.

Allons, reste à genoux ! Mets toi en tenue, ma fille, et ne t’avise pas de lâcher ta chemise, si tu ne veux que je te hache les fesses.

La jeune fille s’agenouilla sur l’ordre qu’on lui en donnait, se découvrit toute tremblante, exhibant la plus jolie paire de fesses blanches, déjà très développées à cet âge, et que j’avais remarquées, quand elle recevait le fouet devant ses camarades. Le jeune barine se pencha, y porta ses mains, mania les fesses, les cuisses, et sans la moindre hésitation, il vient caresser l’objet destiné au sacrifice et à son plaisir. Ces attouchements lubriques firent trembler les parages visités.

Il abandonna le pelotage, alla prendre une longue verge sur la table, et vint s’installer devant le pauvre cul condamné, qu’il cingla et recingla avec le plus grand sang froid, et avec une méthode, qui indiquait chez le jeune fouetteur un talent acquis par