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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/475

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un tel empressement, qu’on eut dit qu’il était à une partie de plaisir. Il releva lui-même sa chemise sur ses reins, et tendit son dur fessier aux cordes tressées de nœuds.

Je le fouettai avec une sévérité que je n’employais pas avec les tendres postérieurs féminins, pour lesquels, je ne me servais guère que du martinet de cuir. Je cinglai ses fesses comme je l’avais vu faire par la méchante comtesse, les cordes envolées dans l’espace, retombant après deux ou trois tours, éparpillées, enveloppant toute la surface qui, rougissait à vue d’œil. Ça claquait comme sur du bois.

Son bijou se balançait, entre ses cuisses à chaque cinglée. L’application des soixante coups de cordes, destinés à son dur fessier, assénés à tour de bras avec cette lenteur durèrent dix minutes. Il n’avait pas poussé un cri durant cette longue et sévère correction, mais aux dernières cinglées, la croupe bondissait en avant, son membre s’agitait, et il fit comme l’outil d’Yvan sur l’estrade d’ignominie, il cracha par terre.

Seulement l’issue ne fut pas la même pour lui, que pour le serf, qui obtint les