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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/478

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rieur rebondi, une toison d’un blond fauve qui sortait comme un bouquet de flamme de la bouche d’un cratère. Il me pria de lui montrer à marcher, et surtout de ne pas lui ménager les encouragements frappants.

Le petit orchestre joua une polka. Elle était tellement troublée, qu’elle ne marchait pas en mesure. J’avais le martinet à la main, mais la tentation fut plus forte que moi, quand je vis cette belle croupe s’arrondir, en s’épanouissant pour s’offrir à la correction, je passai l’instrument dans la main gauche, et je me mis à la fesser, appliquant des claques sans compter.

Le père s’avança :

— Vous ne savez pas fesser ma fille qui a le cul très dur. Elle n’a pas protesté sous votre main, mais vous allez entendre comme elle va chanter sous la main paternelle.

En effet, à chaque soufflet, que cette forte main d’homme détachait sur ce gros postérieur, on entendait claquer la chair et rugir la fustigée. Il lui en appliqua trois douzaines, qui empourprèrent les fesses et les cuisses. Pendant cette verte fessée, qui faisait gigoter le gros cul cinglé, j’achevai,