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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/480

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de la location de la chair à plaisir de son esclave, qu’il avait dressée à tous les talents.

Cet exemple d’une fessée donnée par un père (?) à sa fille eut des imitateurs. Les mamans venaient quelquefois fesser leurs filles, les maîtresses, mais surtout les maîtres, se payaient de temps en temps une bonne fessée sur les postérieurs de leurs serves, qui auraient préféré ma main, surtout à celles des maîtres, qui leur appliquaient, avec leur forte main d’homme des claques bruyantes, doublant presque toujours la dose qui leur faisait fumer les fesses, en leur arrachant des cris discordants qui arrêtaient souvent le cours de la leçon.

Çà me privait d’un plaisir, mais je trouvais presque toujours le moyen de prendre ma revanche sur les postérieurs des serves, que les servantes, qui les avaient amenées, n’avaient pas le droit de fouetter étant serves comme elles.

Il y avait un mois que je dirigeais le ballet, quand je vis entrer un monsieur très