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Page:Dacre - Zofloya, tome 3.djvu/87

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raison ni la prudence ne pouvaient plus se faire entendre, et l’ardeur des pratiques du mal conduisait seule cette créature féroce.

— Ô Zofloya, Zofloya, répéta-t-elle avec impatience, pourquoi n’es-tu pas ici ? peut-être parviendrais-tu à adoucir la fermentation de mon cerveau ! — En disant ces paroles, elle se frappa durement le front, et se jeta la face contre terre. Soudain des sons mélodieux se firent entendre. Ils ressemblaient à la double vibration d’une flûte. Cette mélodie agit sur son âme, et parvint à la calmer. Ce n’était pas là les sons de l’orgue du couvent voisin, ni ce n’avait l’air d’une musique terrestre. Outre ce, le couvent était de l’autre côté et au milieu des rochers. D’ailleurs, le vent et l’éloignement eus-