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Page:Daudet - La doulou (la douleur) 1887 - 1895 ; Le trésor d’Arlatan (1897), 1930.djvu/75

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Vieux arbres fruitiers privés de sève, déjetés comme des ataxiques : Lamalou.

L’hôtel. Le tableau des sonnettes. Les heures des bains.

Solitude.

Sombreur envahissante.


. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Les mêmes endroits où l’on revient, comme des coches dans le mur pour marquer la croissance. Changement chaque fois, constatation. Toujours en marche régressive, tandis que les coches allaient montant.

Cette année, à Lamalou, des marches d’escalier que je ne peux plus descendre. La marche, horrible. Promenade impossible. Paresse à me lever. Au lit, jambes de pierre douloureuse.

L’homme qui regarde les autres souffrir.