Les loups vont désoler la terre.
Nos bergers semblent, entre nous,
Un peu d’accord avec les loups[1].
6. — On donne manuscrits quelques morceaux détachés du Mémoire de M. le comte de Lauraguais. Avec cette addition[2], on l’a dans toute son originalité :
« Omer de Fleury étant entré, ont dit : « Messieurs, comme je suis chargé par état (p. 3), de vous proposer des thèses de médecine, et qu’il s’agit de dissiper des nuages qui affaiblissent la sécurité, et de souhaiter une solution à des craintes, votre sagesse, qui préside à vos démarches, assurera un nouveau poids à ce que votre autorité pourra régler sur le fait de l’inoculation, qui se présente naturellement sous deux aspects.
« Et comme dans la petite vérole ordinaire (p. 4) on s’en remet ordinairement à la prudence des malades et des médecins, vous sentez bien que dans l’inoculation, où la tête est beaucoup plus libre, il ne faut s’en remettre à la prudence de personne.
« Mais comme ce qui peut intéresser la religion, ne regarde en aucune manière le bien public (p. 3), et que le bien public ne regarde pas la religion, il faut consulter la Sorbonne, qui par état est chargée de décider quand un chrétien doit être saigné et purgé ; et la Faculté de médecine, chargée par état de savoir si l’inoculation est permise par le droit canon.
« Ainsi, Messieurs, vous qui êtes les meilleurs médecins et les meilleurs théologiens de l’Europe, vous devez rendre