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Page:Delly - Gwen, princesse d'Orient, 1981.pdf/174

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GWEN, PRINCESSE D’ORIENT

Et, s’inclinant profondément, l’Hindou quitta la pièce.

Nouhourmal retourna auprès de son neveu. Elle fut, tous les jours qui suivirent, la plus admirable des infirmières. Avec le docteur Tsang, elle lutta contre la mort qui rôdait autour de Dougual. Un jour vint enfin où Tsang déclara qu’il était sauvé.

Mais quand on dut lui apprendre la disparition de Gwen, qu’il s’étonnait et s’inquiétait de ne pas voir, une rechute se produisit, si grave que le médecin désespéra pendant quelques jours. Puis l’amélioration survint et avec elle reparut l’énergie habituelle chez Dougual. Sur sa demande, Mme de Penanscoët lui apprit ce qu’on avait fait pour essayer de retrouver la disparue et d’abord pour connaître où se trouvait son ravisseur. Ajamil, à l’aide d’un chèque de très grosse valeur, avait pu savoir qu’il avait un domicile à Paris. C’est là que le Chinois Li Hoang devait lui envoyer toutes communications utiles.

— … Pour être sûr que cet homme ne nous trahirait pas ensuite, après avoir été payé, Ajamil l’a fait enlever et transporter à Pavala, où il sera gardé en prison jusqu’à ce que tu donnes l’ordre de sa délivrance.

Dougual approuva d’un signe de tête. Nouhourmal ajouta :

— Ajamil est en ce moment à Paris et fait