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Page:Demangeon - Le Déclin de l’Europe, 1920.djvu/229

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rique en pièces détachées. Il se fonde à Bergen un Institut des Sciences commerciales destiné à renseigner les marchands américains sur les pays Scandinaves.

En Espagne, de remarquables progrès ont été accomplis par les États-Unis : de 1913 à 1917, leurs ventes y passèrent de 167 à 776 millions de pesetas ; celles de la Grande-Bretagne de 244 à 100, celles de la France de 204 à 144. Durant l’année 1918, les États-Unis ont expédié plus de marchandises à l’Espagne qu’à aucun autre pays neutre du monde, l’Argentine exceptée. À bien des égards, c’est une terre presque vierge que la terre espagnole, riche de trésors négligés qu’il faut ouvrir et exploiter ; les Américains en ont la notion nette, et nous les y trouvons un peu partout, affairés et entreprenants ; les uns prospectent le pays et achètent des mines ; les autres fondent des usines et mettent à profit le bas prix de la main-d’œuvre locale ; d’autres placent le coton, le pétrole, le bois, les machines, les automobiles, les machines à écrire, les machines agricoles et étudient l’aménagement des chutes d’eau pour vendre du matériel hydro-électrique. De nombreux Amé-