Il nous reste encore à vous entretenir d’une foule de petites légendes de trop peu d’importance pour former chacune un chapitre à part, mais que nous ne saurions non plus passer sous silence, sous peine de voir traiter à juste titre notre œuvre d’incomplète.
De ces légendes, les unes ont pris naissance dans les Hautes-Pyrénées, les autres doivent le jour à la féconde et poétique imagination des bardes Euskariens ; mais quelle que soit leur origine, elles nous ont si bien paru toutes également attachantes que nous n’aurions vraiment su auxquelles donner la préférence, si M. Eugène Cordier, — un jeune écrivain de mérite, — en venant ajouter au charme exquis de quelques-unes de la Bigorre celui non moins exquis de son style, n’avait lui-même fixé notre choix.
Dites-nous si nous avons eu tort.