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Page:Desbordes-Valmore - Livre des mères, 1840, t2.djvu/29

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dresse, lui demandait : — Que dit-elle de tout ce que tu lui racontes !

— Elle m’écoute, répondait l’enfant, elle m’entend ! » Et l’avenir de cette petite fille l’inquiétait plus que celui de la rangeuse Albertine, plus que celui de la bondissante Valérie ; plus même que celui d’Augusta, dont le caractère impétueux pouvait se modifier, et l’exempter à coup sûr de toutes les maladies de l’âme.

la poupée perdue

Alphonse avait passé tout un jour de congé au milieu de ses jeunes parentes, et ce jour s’était écoulé comme une heure. Le jardin déjà embaumé, la cour où il y avait de l’herbe et des poules, les greniers où vivaient des pigeons à la plume éclatante au soleil, tout avait maintenu la joie et la concorde dans cette jolie famille ; pourtant Marceline devint triste après le