bilité, et ne sont que des circonstances de son existence.
Après, vient l’attraction, qui n’aurait pas lieu non plus sans la mobilité, mais n’en est pas une conséquence nécessaire.
Je comprends sous ce nom général d’attraction la gravitation céleste, la pesanteur terrestre, et les affinités chimiques avec leurs dépendances, l’adhésion, la cohésion, etc. : ces forces internes existantes dans chaque particule des corps me prouvent que la matière est essentiellement active ; et si elle ne l’était pas, je ne comprends pas comment elle serait mobile, car je ne puis concevoir d’où viendrait le commencement d’un mouvement quelconque.
Vient ensuite l’étendue, qui n’est ni une circonstance ni un effet de la mobilité, mais qui ne nous est connue que par elle, et n’existe pour nous que par sa relation avec le mouvement.
De l’étendue dérivent nécessairement la divisibilité, la forme ou figure, et l’impénétrabilité, comme aussi la porosité, qui en est une conséquence générale, mais non pas nécessaire.
Enfin vient la durée, propriété qui est in-